Dimanche 29 mai. Mes premiers pas à Beyrouth me mènent à
la Place des martyrs.
C’est là, à la suite de l’assassinat de Rafic Hariri le 14 février 2005, que de gigantesques manifestations ont eu lieu pour réclamer la libération et l’indépendance du Liban et que des jeunes avaient établi un campement de tentes pour réclamer nuit et jour la vérité. Une belle exposition de photos des manifestations témoigne de la ferveur qui a gagné lors de ce printemps.
Cliquer ICI pour une chronologie du printemps libanais.
Beyrouth le 3 mars 2005 - Photo AFP/Patrick Baz
Ce dimanche 29 mai est jour d’élections, mais rien ne l’indique en dehors de la présence d’automitrailleuses aux abords des bureaux de vote et de l’effervescence de quelques militants qui traversent la ville en auto, klaxons hurlants, en brandissant des drapeaux du Liban et des portraits de Rafic Hariri. La plupart des personnes que je rencontre sont désabusées (cf. cet article très révélateur sur l'excellent site Minorités.org) et me disent que les élections ne changeront rien, comme si le Printemps de Beyrouth était déjà mort. D’ailleurs, seulement 26% des 420 630 électeurs inscrits à Beyrouth ont voté.
mercredi 8 juin 2005
Beyrouth: La révolution désabusée
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