Lors de la présentation de mon livre à l'Institut français de presse, une étudiante m'a demandé pourquoi je n'avais pas défendu plus vivement mon point de vue lors de l'émission Le téléphone sonne du 6 février sur France Inter consacrée au rôle de l'internet dans la campagne présidentielle (hélas plus en ligne).
"Pourquoi avez-vous laissé tomber face aux deux autres intervenants (Bernard Stiegler et Thierry Crouzet qui s'enthousiasmaient sur la manière dont l'internet révolutionne la politique)", m'interrogeait-elle justement?
C'est vrai que je n'ai sans doute pas fait preuve d'assez de pugnacité cette fois là. Comme d'autres chercheurs, j'ai parfois de la peine à faire passer "mon message" dans les médias. (Je reviendrai sur ce sujet après la campagne).
L'autre raison, c'est que j'ai naturellement tendance à faire mien ce conseil de l'Abbé Dinouart(*) (mis en exergue de la conclusion de mon ouvrage):
"Le premier degré de la sagesse est de savoir se taire ;
le second, de savoir parler peu, et de se modérer dans le discours ;
le troisième est de savoir beaucoup parler, sans parler mal et sans trop parler".
Viiblement, je n'en suis qu' au premier degré de la sagesse, et je commence à peine à aborder le second.
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